Appartement de miss Aiko

La jeune fille sentait bien que cela n’enchanté guère Kojiro... et bien tant mieux cela ne lui fit que plus plaisir. Elle n’aimait pas que les gens la voit comme elle était vraiment et en le faisant chier elle trouvait un très bonne parade à se débarrassé très vite de cette chose. Cependant ils durent traverser quelque quartier mal fréquenté. Aiko marchait au côté du jeune homme sentant les regards moqueurs lancés aux garçons, et surtout ses regards poser sur elle. Une vague d’énervement la pris. Ne pas tuer ne pas tuer... Elle ralentit l’allure, le regard toujours aussi froid et vague, elle tourna la tête pour fixer un des gros bras qui se croyait plus fort que les autres, le fixant de son regard violacé et souillé de sang. Aucune réaction, elle eut un sourire, un faux sourire car elle ne savait pas ce que s’était que cette mimique douce... jamais elle ne l’avait sentit sur ses traits fins. Ce fut un sourire narquois, à la limite du mauvais. Elle rentra ses mains dans ses poches, fixant le dos de celui qui l’accompagné... personne ne devait la voir... Au détour d’une rue, elle sortit une lame fine, une sorte de scalpel amélioré qui siffla dans le vent, invisiblement. Il y eut un bruit en arrière, comme un homme qui s’affale sur le sol.... Elle n’avait pas aimé son regard, mauvais pour le plaisir...
Aiko ne tuer pas pour le plaisir... elle l’avait fait toute sa vie par obligation et maintenant cela n’était qu’une tache journalière. Elle savait qu’elle serait forcé à continuer malgré qu’elle est renier cette voie... elle verrait... en attendant personne n’avait rien remarqué apparemment... sa discrétion était aussi meurtrière que le venin d’un crotale...

* tsss être insignifiant *

" Attendez moi! Cette rue ne me dit rien qui vaille... "

C’est cela on te croit... tu va aussi nous dire que tu as peur non? Pourtant au ton de ta voix on aurait pu croire qu’une certaine crainte était présente. Mais non... s’était de la simple comédie... au cas où... Elle accéléra le pas, dépassant par la même occasion le jeune homme pour tomber sur des immeubles. Elle grimpa les escaliers, montant au troisième étage où devait se trouvait son appartement. Un sac sur le dos, elle ouvrit la serrure pour découvrir un petit appartement, tout ce qu’il y a de plus correcte. Pas luxueux mais assez intimiste va-t-on dire. Cela lui convenait. Elle posa son sac sur la table la plus proche. Celui-ci contenait des aiguilles, quelque objet de mécanique, et une arme non chargé. Le reste se trouvait dans ses poches alors... Elle ne prit pas la peine de dire à l’autre de rentré, il le ferait s’il le souhaitait. Elle fit le tour de l’appartement ne souhaitant pas vraiment remercier le garçon.

Kojiro marchait péniblement en ignorant la jeune, il avançait aussi vite possible sans avoir l'air de courir. Ses propres potes se foutaient de lui, alors que d'habitude, ils se prosternaient devant lui presque... pfff...

Finalement ils arrivèrent à cet appartement, enfin. Aiko rentra et ne fit aucun signe à Kojiro, lui n'était pas du genre à squatter, il descendit lentement les escaliers.

-"À un de ces quatres ma petite."

Il avait dit ça gentiement, il voulait vite descendre peter la geule à un ou deux faux-potes qui s'étaient moquer de lui auparavant. Kojiro ne descendait pas trop vite, au cas ou la jeune l'invitait à rester.

Aiko se mit dans l’encadrement de la porte souriant une fois de plus de son petit sourire intriguant et faux. Elle s’appuyait contre le mur le regardant descendre puis répondit à sa phrase.

" Je préfèrerai à jamais... malheureusement le monde est petit. "

Et la demoiselle disparut dans son appartement la porte toujours ouverte... et oui comme ça elle aurait une excuse pour tuer quelqu’un... et oui un voleur il faut s’en défendre... enfin... elle n’avait rien à garder en plus alors à quoi bon fermer? Sa phrase avait été lancée comme un pic de glace, d’une manière froide, moqueuse et joueuse... Et elle était repartit aussi vite que sa réplique.

* ma petite ma petite non mais pour qui il se prend ce mec! j'ai toujours imposé le respect j'ai du mal a accepté qu'une petite racaille dans son genre ose m'appeller ainsi! *

" Tsss... pitoyable... "

A oui elle allait oublier de le remercier... pff... elle aurait préféré attraper un couteau et se le planter dans la main.. tiens un scalpel? Ca ferai l'affaire... non elle n'allait pas abimer ses engins de mort... et puis dire merci... non ca la tuait... Elle sortit d'un pas lent, n'ayant pas vraiment envie que l'autre l'entende et espérant qu'il était déjà partit. Elle se pencha au dessus de la barrière avant d'articuler un faible:

" Merci... "

Voila comme ca elle s'était excusez et s'il n'avait rien entendut elle l'avait dit V.V

Kojiro ria aux éclats lorsqu'elle dit qu'elle ne désirerait pas le voir.

*Mais putain quelle chieuse, elle aurait pu venir toute seule l'orgeuille à la con... pfff. hahaha*

Il le prit du bon côté, il ne voulait pas lui faire du mal et puis cette fille n'était rien dans sa vie.... son insolence non plus... Le brun était à la porte du rez-de-chaussée lorsqu'elle murmura un merci qu'il pu entendre à peine, il se demandait même si elle s'addressait à lui.

-"Si on te fait un mauvais coup un de ses jours, je te considérerais comme allié, alors fais-moi signe si tu veux de l'aide."

Kojiro avait prononcé ces paroles en regardant vers l'escalier puis il se retourna en souriant de plus belle.

*Je paries qu'elle préférait crever plutôt que je l'aide... hahahaha*

* mais... mais.... mais quel salaud! qu'est ce que je m'en fou de son aide! *

Pour toute réponse elle claqua la porte de son appartement. Et toc! ... Non mais je vous jure alors! Quel chieur alors! (c'est bien au moins c'est réciproque XD) Bah voila elle était de mauvaise humeur! La jeune fille attrapa son sac et rechargea son arme à feu... Non mais ho fallait pas la chercher non plus... bon plus qu'une chose à faire: se défouler sur quelque chose ou quelqu'un et au plus vite. Elle rala ainsi un moment et réflechit à l'endroit où elle pourrait se défouler du coup direction on ne sait où. Elle claque une nouvelle fois la porte, à se demander combien de temps elle tiendra! Aiko d'un naturelle calme descendit rapidement les marches pour s'envoler dans la pénombre de la nuit qu'elle aimait tant.


[suite la ou le vent l'emportera]