L'arrivée d'une pourrie gâtée, ça donne...CECII!

Chez les Satori on avait opté pour le bateau, le moyen de transport très rapide lorsque l'on habite sur une île en perspective, soit celle d'Okinawa, toute proche de l'archipel du Japon. Les parents de Ayumi s'y étaient rendu avant elle, et avaient osé l'oublier en chemin, et par conséquent, elle s'était gravement sentie obligée de se débrouiller toute seule, surtout que la débrouillardise n'était pas sa tasse de thé pour tout vous avouer...
Valises en main, soit deux, elle s'était dirigé au prochain embarquement après celui de ses parents, ces lâches qui l(avaient mise au monde malgré elle. Elle entra soigneusement en se faisant lorgner par quelques pervers du coin, en arrivant dans le bateau qui allait l'emmener tout droit à destination de Kronos Heaven, une ville futuriste en gros...

Elle déposa ses valises dans la soute à bagage, et le trajet fut! Cela faisait longtemps qu'elle n'était plus sortie de sa petite île, à part pour se rendre à Paris, là où sa meilleure amie vivait d'ailleurs. Elles communiquaient ensemble de façon épistolaire.

Au bout de quelques heures le bateau enfin se présenta au port de la ville dans laquelle elle allait recommencer sa vie, pour un petit déménagement imprévu, et prévu par ses parents. Ses bougres de paternels, ne l'avaient même pas attendu...

"Bande de crétins!!"

Lança-t-elle dans le vent, alors qu'un vieux monsieur la regarda avec des yeux comme cela O.O choqué par la génération actuelle, d'où le langage, et le respect invisible désormais entre les parents et leurs petites progénitures. Elle arriva à l'aéroport, et posa ses fesses sur ses valises toutes deux mises debout, sans doute pour se reposer un peu, habillée d'une robe noir et rouge à dentelle, plutôt moulant qui ne laissa pas indifférents certains...

"Et voilàà! Moi, être encore perdue! Comme-ci ça suffisait pas d'avoir des parents bien plus gnoques que cela! Ils se plaignent que je râle tout le temps, mais se rendent-ils compte de la bêtise suprême qui les habite?"

Elle serra ses petits poings, toujours en plein milieu de l'aéroport, ou du moins, là où les controles des valises se faisaient...